Je vous partage l’expérience de mon interview par le magazine Entreprendre, réalisé courant Mai 2023. Encore une nouvelle expérience !

Ma nature fais que je préfère l’ombre à la lumière : me tenir en retrait et regarder mon environnement pour mieux le comprendre. Mais pour cet interview, il fallait parler de moi, me mettre en lumière. Sacrée sortie de zone de confort.

Que dire de moi, de mon métier, de ce qui m’anime ? Quel angle donner à cet interview ? Parler de qui je suis, ou de ce que je fais, ou de ma place de femme dans le milieu professionnel, ou… ? J’avais tellement de choses à dire, mais la pudeur me retenait.

L’interview

L’interview s’est fait au téléphone. Un échange simple et convivial. J’avais posé quelques notes bien évidemment, mais je voulais rester naturelle, et je n’avais donc pas « trop » préparé.

C’était sans compter sur mon cerveau qui a pris le dessus. J’ai commencé à parler, je me suis animée, et je suis partie dans tous les sens, tel un cheval au galop 🐎 . J’avais tellement de choses à dire. Beaucoup d’informations sont sorties mais un peu en vrac. Régulièrement, je demandais à la journaliste si elle arrivait à me suivre. Elle me rassurait gentiment.

A la fin de l’entretien, je me suis demandée comment elle allait remettre tout ça dans l’ordre, de façon intelligible.

J’étais contente de l’interview car je venais de passer une heure à parler de ce qui m’anime : l’humain, le coaching, le management, l’entreprise. Mon énergie positive était au top. Peut être trop d’ailleurs, mon cerveau était encore en ébullition, je me posais beaucoup de questions (classique chez moi, comme pour tout HP qui se respecte 🤯. Qu’avais-je dit exactement ? J’avais l’impression d’avoir tout oublié.

L’article

Quelques jours plus tard, la journaliste m’envoie la première version.

Déception ! Vous savez, comme lorsque l’on regarde pour la première fois les photos de son récent voyage. On les trouve beaucoup plus fades que ce que l’on a réellement vu et par rapport au souvenir que l’on garde en tête. Et puis, avec le temps, le souvenir s’estompe, les photos restent et deviennent la réalité.

Les propos de l’article étaient bien les miens, mais le déroulé était bancale, il y avait quelques inexactitudes. Je ne sais pas comment je pouvais m’attendre à autre chose étant donné le flou de mes propos 😆.

J’ai demandé des modifications, il y a eu plusieurs versions.

De nouveau je me suis confrontée à mon perfectionnisme. Nouvel exercice de lâcher-prise. A quel moment arrêter les modifications ? Revenir à l’intention de l’interview. Accepter que ce ne soit pas parfait. Juste accepter que cela parle de moi, simplement, sans embellir la photo, sans en rajouter, avec le soucis de justesse.

Donc à un moment j’ai dit « GO, je valide le texte ».🏎️

La mise en page

Place maintenant à la mise en page.

Là non plus, cela n’a pas été une mince affaire.

Je suis très sensible à l’esthétique des choses, donc pour moi il était important que l’article soit « beau », ce qui ne veut pas vraiment dire grand chose.

La première version m’a fait pâlir 😱. J’ai supprimé mon logo pour gagner en lisibilité, et demandé 3 colonnes au lieu de 2.

J’ai fait relire à mes proches et à une amie en qui j’ai toute confiance. Elle m’a fait changé le titre (merci Stéphanie👍)

Le résultat était pas mal. C’était bien moi en tout cas !

Donc banco ! Je signe le BAT.

Le résultat

C’est donc avec beaucoup de plaisir et de fierté que je vous présente aujourd’hui le résultat, paru dans les kiosques en début de semaine.

Plaisir car c’est le résultat d’une belle première expérience.

Fierté car cela m’a permis de faire le point sur ma carrière, sur le chemin parcouru, de réaliser à nouveau que j’avais fait le bon choix. Toute mon expérience professionnelle fait sens puisqu’elle m’a amené là où je suis aujourd’hui, à ma place, enfin.👸

Conclusion

Alors que pensez-vous de cet article ?

Avez-vous déjà vécu une telle expérience ?

Cela vous a-t-il donné envie d’en savoir plus sur moi et de me contacter ? 😉 Surtout, ne vous freiner pas 🚧, je suis certaine que nous passerons un bon moment, en papotant « en vrai » et non via un ordinateur.

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