Main ouverte vers lâcher prise

LÂCHER PRISE ! QU’EST-CE QUE J’Y GAGNE ?

Le lâcher prise est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. J’ai réalisé il y a plusieurs années que je ne savais absolument pas le pratiquer, et que cela me compliquait la vie. Depuis je travaille ardemment sur le sujet 😊. Je ne suis pas arrivée au bout, mais je suis en bonne voie🎯. Je vois également que ce sujet est relativement récurrent dans mes accompagnements.

Dans le chapitre 1, afin d’illustrer le lâcher prise, je vous ai essentiellement parlé de son opposé, le contrôle. J’ai présenté la responsabilité de notre cerveau dans cette histoire, ainsi que différents exemples.

Maintenant que cette notion de contrôle est plus claire, passons aux inconvénients de ces situations de contrôle. Inconvénients pour nous, et notre entourage.

CHAPITRE 2

Les avantages du lâcher prise pour nous-même

➡️Profiter du moment présent

Le premier inconvénient d’une posture de contrôle est de ne pouvoir profiter du moment présent. Notre cerveau est en permanence sur le qui-vive, il va en permanence vouloir vérifier qu’il n’y a aucun risque autour de nous, même lorsque nous vivons des situations plaisantes. Nous avons du mal à lui dire STOP ✋, laisse-moi profiter !

Le contrôle à la sauce concert 🎆

Un exemple récent me concernant. J’ai récemment expliqué dans une autre publication, que lorsque je vais à un concert j’ai habituellement du mal à en profiter pleinement, à simplement me laisser envahir, porter par la musique, et c’est tout. Je prends du plaisir, mais je reste en alerte. « Que vont penser les gens si je me lève pour applaudir et danser ? Et si je danse, est-ce que je peux vraiment me lâcher ? Je ne vais quand même pas lever les bras, j’aurais l’air crétine… Et s’il y avait un mouvement de foule, par où serait-il le plus judicieux de sortir ? Respire un coup, tu ne vas pas pleurer quand même ! ». Que c’est compliqué !

Toutes ces idées m’empêchent d’être là, simplement présente, connectée à la musique et c’est tout. Sauf pour mon dernier concert, avec le grand Elton. J’avais décidé que je lâcherai prise, et j’ai dit stop⛔ à mon cerveau. Cela à fonctionné. Waouh ! Quel concert, quelle émotion. J’ai ressenti pleinement, j’ai vibré, j’ai pleuré. Du pur plaisir ! Je vivrai mes futurs concerts de la même façon, dans le lâcher prise, c’est trop bon. Et je revivrais bien ainsi certains de mes précédents concerts.

Lâcher prise permet de profiter pleinement des moments de joie et de pure émotion.

Le stress des couleurs 🥻

Dans le premier chapitre, j’évoquais la nounou de ma fille ainée, qui était géniale mais n’avait pas les mêmes goûts vestimentaires que moi. Je préparais avec beaucoup d’attention le sac de tenues de la semaine, en faisant des lots harmonieux haut-bas-chaussettes. Mais Nounou aimait mélanger les couleurs et les motifs et ne respectait pas les assortiments que j’avais prévus. Lorsque je récupérais ma fille, mon corps et mon esprit étaient pris par cette « aberration », et je dépensais de l’énergie à réguler ce stress, plutôt qu’à échanger avec Nounou sur les incroyables talents de ma fille et le fait qu’elle était merveilleuse.

Pourquoi ressentir de l’énergie négative qui nous tire vers le bas plutôt que de profiter de moments positifs très énergisant  ?

➡️ Ne pas s’épuiser 🤯

Être dans le contrôle nous coûte beaucoup d’énergie, nous sommes en permanence en état de tension psychique et physique.

Comme m’occuper de moi peut « me faire perdre du temps » et avoir un effet négatif sur mes résultats, je ne fais pas suffisamment le nécessaire pour re-remplir ma jauge d’énergie. Je peux rapidement être épuisée.

Être dans le contrôle conduit à l’épuisement, terrain propice au burn-out ou à d’autres pathologies.

De plus, comme nous ne sommes jamais satisfaits de nous-même, nous pouvons pousser nos propres limites au-delà des limites acceptables, et tomber dans de l’insatisfaction chronique.

Je suis tombée dans ce piège à une époque de ma vie et me suis retrouvée à vivre comme désincarnée. 3 ans de galère, sans un seul jour d’arrêt maladie car « c’était trop risqué. Et je pouvais tenir bon ! » Je me suis complètement oubliée, perdue, et n’avais plus aucune estime de moi.

Je suis depuis lors très vigilante et guette les premiers signes de trop plein. Le lâcher prise m’aide beaucoup en cela.

➡️ Ne pas s’isoler 👺

Derrière la posture de contrôle se cache souvent la peur de se laisser envahir par nos émotions et de ne pas réussir à les « maîtriser ». Cela nous amène à porter un masque social lourd, à nous isoler, voire à se figer dans trop de rigidité.

Cet isolement peut également venir de notre hyper-exigence. Et l’hyper-exigence envers les autres peut engendrer des relations conflictuelles.

Les émotions font parties intégrantes de nous-même. Elles sont la première source d’informations de ce qu’il se passe dans notre environnement. Pourquoi vouloir nous couper de nos émotions ?

➡️ Ne pas procrastiner 🙈

Quelques petites phrases que mes clients me disent, ou que je me dis :

« Et si je me plantais en faisant cette action ? Si je n’y arrivais pas ? Si on me disait non ? C’est trop risqué, donc autant ne pas le faire. »

« Aujourd’hui je ne suis pas dans un bon mood, cela va se sentir dans la discussion. Donc autant attendre demain que mon énergie remonte. »

« Mais si je fais cette tâche aujourd’hui, je n’aurais pas le temps de faire telle autre tâche, qui est prioritaire car sinon… »

Et pour les autres ?

Voyons maintenant ce que ce comportement de contrôle peut engendrer sur notre entourage.

➡️ Ne pas les épuiser, ni les démotiver 🥴

Être exigeant avec les autres les incite à mieux faire, à dépasser leur limite, à progresser plus rapidement. Mais attention à ne pas les pousser trop loin ou trop fort, et à ne pas perdre le sens.

Toute personne a besoin de signes de reconnaissance positifs pour progresser et se dépasser. Avancer dans la contrainte ne peut durer qu’un temps.

Mon métier de coach me montre tous les jours qu’il faut toujours veiller à respecter la capacité de progression des personnes. Je ne peux avancer plus vite que mon client, chacun avance à sa propre vitesse.

Ce métier m’a permis de développer une partie de mon lâcher prise, celui sur les autres (mais moins le lâcher prise sur ma personne). J’amène mes clients à en faire de même avec leurs équipes. Un des rôles du dirigeant est de faire évoluer ses collaborateurs, mais pas plus vite qu’ils ne le peuvent.

« Votre capacité à lâcher prise fait partie du devoir que vous avez »

Barack Obama

Lorsque je repense à mes premières années de management, il aurait été bien plus opportun et efficace (puisque je vivais dans une dimension d’efficacité) de prendre le temps d’échanger avec les équipes pour identifier les dysfonctionnements et trouver les moyens de les résoudre, plutôt que de courir dans le « faire toujours plus et plus vite ».

➡️ Et moi je fais quoi ? 😮‍💨 (Ne pas déresponsabiliser)

Dans le premier chapitre, je citais l’exemple de la planification de mes vacances d’été. Durant de longues années, j’ai pensé que mon mari ne le ferait pas aussi bien que moi, et que de toute façon il n’aimait pas ça. Je ne lui ai d’ailleurs même pas laissé la chance de le faire. D’un autre côté, cela l’arrangeait, pendant ce temps il faisait autre chose. Cela faisait partie de notre équilibre.

Jusqu’au jour où… je me suis lancée dans l’entrepreneuriat. Mon temps a pris une nouvelle dimension, mon temps libre a fondu comme neige au soleil. Encore un coup de mon hyper-exigence, il fallait que je réussisse vite. Mes priorités ont changé. J’ai donc été obligée d’accepter que mon mari choisisse notre lieux de villégiature. Vous imaginez bien que j’ai quand même surveillé et que j’avais mon mot à dire. Je n’ai pas tout lâché la première année. Mais, petit à petit j’ai réussi, et lui aussi. Et il ne s’est jamais trompé 😊.

➡️ Limiter les relations tendues 🤬

Parlons à nouveau des équipes de Juliette. Juliette était très directive et devait avoir le dernier mot. Or certains membres de son équipe avaient besoin d’un certain niveau de liberté dans leurs actions, et ne voulaient pas être contraints. Les relations étaient très tendues, les discussions sans fin. Le ton pouvait monter, les propos étaient mal interprétés, les ressentiments tenaces. L’ambiance dans l’équipe s’en ressentait. Pour ne pas aggraver les choses en imposant sa présence, Juliette prenait sa pause-café seule. Cela pouvait être mal interprété par l’équipe : « elle ne prend même pas le café avec nous, elle se croit au-dessus ».

Maintenant que Juliette a lâché prise, l’ambiance a radicalement changé, les échanges sont fluides, les idées circulent. Les collaborateurs sont écoutés, et beaucoup plus impliqués dans leur travail. L’ambiance est conviviale et le café du matin est un moment de partage.

Conclusion

Le but de mes propos n’est pas d’être exhaustive. Il s’agit simplement de partager mon expérience et celles de mes clients.

En me relisant je trouve que le tableau ne fait pas envie 😱, et vous allez penser que nous sommes invivables. Je vous rassure, nous n’étions et ne sommes pas QUE cela !

Certains se reconnaitrons dans un ou plusieurs traits.

Une certitude, depuis que j’avance sur le chemin du lâcher prise, je suis plus sereine, plus légère, plus ancrée dans ma vie, et je vis beaucoup plus facilement et de manière plus ajustée les difficultés qui se présentent à moi.

Dans le chapitre 3 nous verrons les 5 étapes pour plus de lâcher prise 👍. A suivre…🔔

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